jeudi 29 décembre 2011
La langue Mama ou le retour à la source: Au fil du temps
La langue Mama ou le retour à la source: Au fil du temps: Leur temps est psychologique ! est hors du temps des humains activés dehors ! hors de leurs besoins vitaux de leur existence éternisant ! Qu...
La langue Mama ou le retour à la source: L'étalage des couvertures
La langue Mama ou le retour à la source: L'étalage des couvertures: Une des journées crasse de mariage Aujourd’hui Bada n’a aucune envie de cuisiner ! le rythme cuisine repas l’alourdit ! Elle est plutôt de ...
La langue Mama ou le retour à la source: la femme assise
La langue Mama ou le retour à la source: la femme assise: La voici..enfin.. la Mama aperçue ! le jour.. à la clarté du soleil.. aux saisons clémentes de bonne chaleur diffuse de toutes parts dans la...
La langue Mama ou le retour à la source: Le fieffé manant
La langue Mama ou le retour à la source: Le fieffé manant: Ce matin à onze heures on sonne à la porte ! C’est encore pour la énième fois que ce bougre vient clamer sans façons son prénom à la porte d...
Le fieffé manant
Ce matin à onze heures on sonne à la porte ! C’est encore pour la énième fois que ce bougre vient clamer sans façons son prénom à la porte du jardin fermée à double clé ! Heureusement !!! Sinon cet éhonté n’aurait aucune retenue pour pénétrer à l’intérieur de la villa ! Il guette les rares sorties de Lعarbi pour venir lui secouer les oreilles ! soi disant voulant travailler..
Une fois il a travaillé chez-eux au prix fort ! Pour un rendement minable ! Il croit nous avoir mis dans sa poche ! Le fieffé manant ! C’était elle qui avait compati à sa condition de paysan pauvre.. père de deux enfants en bas âge.. mis à l’école au début de cette année.. Il a loué une baraque au bidonville le plus proche ! La capitale en regorge ! tous proches des quartiers huppés ! Elle a eu comme à son habitude! de prise par pitié dans l’enjeu des victimes de l’exode rural! la générosité de lui avancer une partie de la somme exigée pour la location de son domicile ! Il a accumulé par la suite une année de location ! Il ne travaille pas régulièrement ! Ou bien il se contente de travailler un jour sur six et le reste il flâne dans les quartiers mains ballantes demandant à travailler dans les jardins ! Elle avait pensé à le dépanner lui proposant une mensualité suivant ses moyens ! Une assiduité de fonction de jardinier à assumer deux fois par semaine chez-eux ! En venant tôt le matin ! pas vers midi comme il fait à chaque fois qu’il s’amène ! En apprenant le métier entre temps ! En achetant ses outils jardinage ! En cherchant ailleurs à travailler pendant des jours fixes en vue d’arrondir son mois ! Je lui ai donné aussi des frusques pour sa fille et sa femme ainsi que des manuels scolaires ! « Sadaقa » ! Qui au fait doit rester secrète ! Suivant les principes de l’aumône !
Cependant avec ces manants comme dit désormais Mama et mon mari des fois sortis de leurs gonds ! « Sadaقa hحrame » !!! L’aumone serait-elle une tare sociale ?!? Une débilité ?! Une énorme bêtise ?! Car ce genre d’énergumènes ils prennent cela pour une faiblesse attestent-ils Mama et mon mari ! Ils veulent se la couler douce ! Et toucher de l’argent biliki !? Être entretenus de A à Zède ?! Pour une besogne d’enfant ?! C’est la loi du moindre effort ! à tous les niveaux ..! Actuellement devenue règle notoire chez les gens du peuple soi disant abandonnés à leur misère grugés par ces vampires capitalistes ces suceurs de toutes les ressources de la population active et passive !!! les uns et les autres pompent ! Pompent.. Tout le bénéfice est pour une poignet de crétins jamais inassouvis ! Ah la loi du moindre effort ! dorlotée par tous ! les riches et les pauvres ! Je me demande comment ce bled reste debout ?!!! les soi disant illuminés ou ces capitalistes et spéculateurs voulant recevoir le maximum en donnant le minimum sont aussi dans le bain ! Ils donnent peu Ou rien ! En crânant par ci par là.. l’Etat ne fait rien pour servir ces évincés de la société ces parasites !!! Qu’ils gueulent ! fassent la révolution !!! Qu’ils restent sur leurs terres et travaillent leurs champs ! Leur dos est salé ! C’est-à-dire ce ne sont que des fainéants ! L’Etat ne va pas entretenir toute une population de tarés !..... Ils n’ont pas leur place du côté embauche ! Ni habitat ! Ils n’ont pas droit aux ponts et chaussées ! Ni à la scolarisation de leurs enfants ! Ni à la médecine ! Ni aux aides sociales ! Ne parlons pas de sécurité sociale.. !
Comme si les choses allaient d’elles mêmes ! sans efforts communs multipliés ! Démultipliés !.. Ces gens-là ne connaissent pas la rigueur du travail ! ni la notion du sérieux !!! Ils ont une conscience pauvre ! Une vie pauvre ! Des idées pauvres ! Des ambitions de misère ! Des réactions faibles ! Des minables en matière jugeote ! En matière logique ! Pragmatique ! Ils sont Pauvres tout simplement ! De pauvres ignorants oui ! Tu veux dire simples d’esprit ? ingurgiteurs de thé trop sucré et de pain farina brune ? Mais intelligents en matière Fourberies ! Baba disait de son temps qui commençait à changer déjà en relations clientèles patrons ouvriers « lعabe عaliya lعabe عalik » jouons ensemble au plus malin ! du temps de Hحoussein Slawi ! Et de fais gaffe ou prends garde fais mesure avec « عarرoubiya mtouwerine laعbou biya » !!! Baba affirmait que ceux-ci vous enlèveraient vos dents dans vos bouches !!! C’est-à-dire ne manqueraient jamais l’occasion de vous voler de vous rouler ! C’est une victoire pour eux les démunis ! de vous rouler ! Les pauvres besogneux invalides des campagnes ! Les indigents délaissés à leur sort ! Une fois en ville l’esprit vengeance revanche s’anime ! Et la tare paresse fainéantise grandit ! Démesurément jusqu’à la gangrène des peuples moisis rouillés roulés dégénérés…Qui va corriger tout ce peuple ??????!!!!
Mon mari aussi dans sa compassion étudiée lui a proposé gite et travail de fermage assurant école aux enfants gite eau et électricité ! Il n’a pas voulu assumer ! Sinon il serait volontiers gardien des lieux moyennant un salaire de trois mille drh par mois y compris pourboires et sadaka des habitants lli yessere عalihom l’llahe ! Les friqués quoi ! ils croient que tous ceux qui habitent en ville dans des appartements ou villas sont extra friqués !! …Nous payons pour les riches et les pauvres !!! …Salaire exempté du prix à payer pour l’eau et l’électricité payées via maitres des lieux! chasse gardée privée rentrée dans les performances des gardiens armés de bâton le jour et la nuit ! servis tout le mois du ramadan et largement aumônés les عides et moussem ! pour une besogne de debout assis ou faisant les petits pas prospection rébus…
Ah ! la pauvre ferme et ses voisines presque toutes abandonnées à leur destin ! à cause du manque ouvrier à double fonction ! Gardien et fermier ! Or double paie! Nous sommes en ère des حouقoقe l'inesane! Les droits de l'Homme! Quel homme?!!!Quels droits?!!!
Les paysans de l’exode rural veulent tous devenir garde voiture dans des parkings de fortune meublant les trottoirs debout avec leur blouson rayé orange blanc ! éparpillés dans les rues! debout sur les chaussées vous bloquant la circulation! ou vous défendant d’avancer si vous ne leur dispensez pas des dirhams pimpants ! leur femme ou enfants marchands ambulants quand ils ne mendient pas vous présentent au nez au feu rouge des paquets de kleenex vous empêchant d’avancer avec votre voiture arrêtée au feu vert ! Ou devenir concierges dans des immeubles !
Ah l’aubaine des assis sur tabourets et chaises de fortune pour des heures d’affilée ! Ces manants s’appliquent dans leur besogne de gardiens de quartiers chics et résidences fermées ! Lعarbi se refuse catégoriquement de donner un sou à ces garde voiture ou gardiens de rues ! Allez y voir Moammadona6! le bon le clément! Ils se multiplient incroyablement ces dernières années à tous les coins des chemins ! C’est fou ce qu’ils donnent à pester au genre de chauffeurs intègres comme mon mari !
Si la chance offre à notre paysan urbanisé de devenir concierge dans un immeuble centre ville ! il exige un double salaire ! Un pour lui et l’autre pour sa femme ! qui se tape au fait tout le boulot ! nettoyage des escaliers garage balayage du trottoir… quand monsieur fume gentiment sa cigarette Marlboro ! Accompagné des autres ! Les parasites des résidences voisines !
Leurs femmes acculées à faire le ménage dans les appartements des fonctionnaires ! ceux qui privilégient des primes et de la retraite octroyées par les ministères d’dawela vous avancent-ils en ajoutant aussitôt ! Nous ! nous n’avons pas de retraite ! lajer عande moulana ! ou ! rzakna عande l’llahe ! Les hopitaux nous rejettent aussi si nous ne faisons pas des tournettes l'fermliya!
Entre temps les femmes de concierge font vivre leur famille ! Elles gardent aussi les enfants des propriétaires et locataires avec les leurs dans le logis minuscule prévu pour concierge et compagnie !
Ce genre de sentinelles pullule actuellement dans ces villes où l’habitat champignon prolifère sans cesse ! favorisant la fonction parasitage de guetteur de jour et de veilleur de nuit ! dans ces résidences fermées qui encouragent la fainéantise et le vol nocturne ! De bon matin le premier sortant trouve gardien ligoté avec son éternel bâton ! Les voleurs s’infiltrent dans les demeures entourées de jardins et volent ce que peut ! Une fois dans notre quartier super gardé par quatre mecs trop curieux ! qui font le tour des maisons au calme des jours et des nuits ! inspectant les trouées haies décharnées en hiver ! une villa vide de ses habitants immigrés ! qui viennent passer juste leurs vacances d’été au Maroc ! a été entièrement dévalisée !!! On a trouvé après enquête !? que les voleurs ont foré un immense trou dans le mur de la cuisine dissimulée au fond du jardin ! Ils ont exécuté leur opération en toute confiance ! Ceci est arrivé aussi à ma pauvre tante veuve ! de jour un camion est venu ! le déménagement s’est fait devant les habitants de la résidence ! en toute confiance !?...
Comment expliquer ce genre de gardiennage incapable de surprendre des étrangers au quartier ? les prendre en flagrant délit ? comment arrivent-ils à accomplir en toute liberté et en temps continu leurs opérations vol de jour et de nuit !!!???
Entre temps le faux jardinier en manque de ressources s’amène des jours à onze heures d’autres à midi prétextant vouloir travailler pour la journée dans notre jardin et exiger une paie de 250drh ! Si on a pitié de sa condition et on veut l’engager pour l’après-midi restauration y compris ! À peine à Lalla si je peux ramasser hade zbila ! c'est à dire ce peu de feuilles brulées! Votre jardin a besoin d’une semaine de travail ! deux heures par jour c’est largement suffisant ! we tهتhellaye fiya meziane fele lkقesse à madaame ! Qquoii? Lmakla!!! ça veut dire gâte-moi en bonne bouffe! et je vous rendrais votre jardin tتaye chعale !!! Ah cent mètres de jardin avec un espace gazonné et quelques arbustes ça demande tout cela ?!!!
mardi 13 décembre 2011
la femme assise
La voici..enfin.. la Mama aperçue ! le jour.. à la clarté du soleil.. aux saisons clémentes de bonne chaleur diffuse de toutes parts dans la maison.. à la grisaille des journées pluvieuses.. son chauffage à ses côtés.. Quelques fois.. la domestique présente assise à ses pieds.. elles se retrouvent recueillies à la nuit tombante.. assises à leur place respective coutumière.. dans cette salle séjour.. au miroitement des lampes ! regardant la Tv ! Toutes les deux parfaitement absorbées !? par le déroulement des scènes d’une série feuilleton qui dure en général plusieurs mois !!! Mama aime aussi et régulièrement entendre d’une oreille intéressée !? les informations..télé journal 2m ! « Même heure ! Même endroit ! » de notre beau speaker langue française ! Mama comprend la langue étrangère familièrement animée !!! Telles émissions seront suivies de la Météo qui avise Mama impatiente de saisir la température de la journée suivante et les prévisions d’intempéries imprévisibles… Vous ! me dit-elle.. vous lisez vos histoires dans des livres ! moi je le fais sur écran ! de plus ! j’adore écouter l’aخbar..les nouvelles du monde entier..et suivre les documentaires scientifiques ! les entretiens avec savants à l’Jazira ! et autres émissions sur les chaines septNiles ! J’apprends beaucoup de choses !..Ainsi passe le temps ! fidèle aux préoccupations majeures de la Dame Assise…
Là ! toujours !!! et à toute heure !!! dans cette chambre.. habituée à sa présence ! Où ? Quand ? Comment ? !!! Quelle intensité détient la conjonction spatiale ! Aucune ! car elle se confond avec la dimension de la Dame aux besoins constants à la mémoire phénoménale ! à l’amour que lui voue certains de ses tout proches accrochés à son charme à son charisme intarissables ! éblouis par son mode de vie ! sa culture lourde du poids des années vécues dans un monde différent et égal à lui-même ! Ses enfants qui habitent avec elle dans la même ville.. ou les autres qui atterrissent d’autres contrées..la trouvent !!! fidèle à son rythme quotidien ! adapté sagement dans toute sa contenance à toutes les saisons ! Comme si sa vie ! se déroulait au son invariable de cette horloge musée !!! résidant depuis x temps !!! au hall !!! et que la Dame assise !!! persiste à sauvegarder fonctionnelle ! mécanique ! increvable ! Si elle ne dispense pas sa voix dong ! dong ! J’ai l’impression qu’il manque quelque chose de vital à cette maison ! répète-t-elle à chaque fois que le balancier s’arrête.. Ces derniers mois.. la fermeture du cadran de la pendule instinctivement mise et remise en marche par le biais d’un tourne-visse adapté ne veut plus se fermer.. Mama va utiliser du sparadrap pour fixer l’ouverture du meuble mural ! car ça ne roupille jamais !!! Sinon..la Dame s’arrêterait de clocher ! Elle en deviendrait folle déboussolée ! si la machine n’annonçait pas toutes les quinze mn tàne tàne tàne nnn… !!! Ça résonne ainsi ! majestueusement ! comme à l’église ! a dit une fois un cousin passant la nuit au salon…
lundi 5 décembre 2011
L'étalage des couvertures
Une des journées crasse de mariage Aujourd’hui Bada n’a aucune envie de cuisiner ! le rythme cuisine repas l’alourdit ! Elle est plutôt de nature active et se sent disposée pour bouger mais autrement ! la routine et la solitude lui pèsent ! Si les conventions mariage dans leur cas n’étaient pas si obscures ! elle aurait déboursé quelques millions encore pour arranger cette maison tombant en pièces de l’extérieur ! la terrasse qui lui sert pour l’étalage des couvertures et tapis au soleil est presque inabordable avec ses murs en brèches ! et puis ces corvées du ménage lui pèsent aussi ! c’est une montagne qu’elle essaie de tasser un peu pour avoir un semblant d’ordre et de propreté ! Autrement ce serait la débâcle ménagère à n’en plus finir si elle se mettait à tous les coins et heures de ses journées plutôt paisibles à faire briller d’éclat propreté immaculée cette maison trop chargée !
Quelle autre journée soudain poisse s’immisce dans ses pensées brouillées du petit matin froid ! Quelle convention de mariage contrat bidon humiliant astreignant remis à jour ! Badai s’effondre au creux de son esprit bousculé ! Elle ne sait pas souvent comment réagir à des sentiments tenaces qui la terrassent ! Et puis elle se sent si seule comme coupée de ses racines ! avec ce type dans sa ville à lui ! ni son mari disparaissant dans son bureau n’apparaissant que quand il ressent la faim le besoin urgent du pain quand madame n’a pas eu l’envie de pétrir sa pâte il s’apprête quand même à aller en chercher de l’épicerie la plus proche ! du pain de souk infect que celle-ci snobe ! Elle veut faire une Détox de dix jours ! surtout ne plus manger ni être obligée de préparer à manger ! ni cet homme familier et étranger ni plus rien dans cette ville poisseuse ni même ce ciel bleu ce soleil doux d’automne marin ni la symphonie des oiseaux la remerciant pour le festin qu’elle leur a préparé au bout du jardin ! chaque matin elle sort les ordures et mine de rien à l’insu des yeux badaud qui s’y mêleraient ! pourtant les parages sont vides d’êtres humains ! il n’y a que les chats ! Touche les sachets à ordures que des voisins insouciants sortent toujours et mettent sur les trottoirs ! sans penser utiliser un petit contenant adapté en mica où déposer leurs saletés cuisine ! Bada enveloppée dans sa cape cache tout fait un petit tour prospection et extirpe aux ordures ménagères des sachets distinctement visibles à l’œil et au toucher remplis de pain encore frais ! souvent c’est des ronds de pains intacts ! des croissants petits brioches galettes sandwichs aussi bourrés à la viande ! un vrai régal pour les chats et les oiseaux du jardin ! elle va disposer les miettes du pain soigneusement sur les bords des parapets assez larges sous les branches du bougainvillier aux feuilles quasiment brûlées par le givre marin ! se cloitrera sur sa chaise longue repliée adossée au mur de la terrasse devant salle séjour porte-fenêtre ouverte par elle aussitôt réveillée descendue yeux enflés bouffis emplis des acariens de la nuit habitant la chambre à coucher de sa fille absente pour ses études depuis plus de cinq mois aux Etats Unis ! elle fait de son mieux pour dépoussiérer ! les oiseaux enchantés la gavent de leur musique ! ils la reconnaissent ! elle fera fuir les chats rapaces voraces de leur espace ! ni tout ça ni cet intérieur ne comblent le vide béant qui s’ouvre dans sa poitrine ! Ses bronches sont obstruées elle respire mal ! à qui s’adresser ? Son pc aussi ne fonctionne pas à cette heure ensoleillée sous le parasol assise sur sa chaise longue ! comme sa seule occupation passion thérapeutique de ses heures emplies d’émoi souvenirs sensations amour du texte écrit !
Le voilà monsieur cagoule sorti de son laboratoire masqué ! il sait se protéger lui contre toutes les intempéries nourries au fil des saisons dans sa cabosse matraqueuse ! Il cherche à combler sa faim tripale ! Ah tu sais lui dit-il apprenant qu’elle n’a pas cuisiné ! moi et la nourriture ! ya le pain ? je vais aller en chercher ! ya toujours quelque chose à manger ! oui ya des restes ! Ce n’est pas la peine j’ai gardé un quart de pain je vais le mettre à la micro onde ! une aubaine ! Elle saisit l’occasion du déjeuner de fortune pour discuter avançant des idées sur le mariage tel qu’il est conçu dans leur entourage qui aiguillonnent monsieur ! c’est ainsi monsieur est là madame sert !? tu sers à quoi ? je te ramène pas des invités moi ! et pourquoi tu cherches pas une bonne ? que va-t-elle me faire ? je n’en veux pas ! c’est ça tu as acquis une d’office ! je peux très bien me débrouiller seule tu sais ! je n’ai besoin de personne moi ! je me sens bloquée à cause de toi ! cela va dégénérer sur un scandale langagier comme à leur habitude ! monsieur s’enflamme et crache sa larve crasseuse souillant ses jours ! quand elle a la maladresse de vouloir discuter avec lui de choses qui touchent leur union ! et ça se répète cette histoire de prépayé !!! quelle crasse !!! quel con ! Elle ! sent avoir surpayé ! elle la conne ! C’est la condition féminine crie-t-il ! je ne te demande en plus rien moi ! tu es libre va chez ta mère ! non ! je ne suis pas libre directement ou indirectement tu me retiens ! puisque tu ne veux pas comprendre prends tes affaires et va-t-en vivre avec ta mère ! mais je veux et je suis capable de vivre seule ! c’est toi qui me retiens ! mais pourquoi tu ne veux pas bouger ? tu es collé à la maison !? remets-moi ces papiers contrat sadaq ! mais je n’ai que la traduction ! tu auras ta liberté puisque tu ne veux pas comprendre ! c’est ça le mariage ! je ne savais pas que c’était comme ça le mariage ! ah si tu savais ! si j’avais la tête de maintenant je ne me serais jamais mariée ! une vraie connerie le mariage !
Bada va s’esseuler ! prendra-t-elle sa voiture pour voler vers ce lieu ? elle n’en n’a pas tellement envie bien qu’elle en meure d’envie ! combien elle souhaite avoir son propre domicile où elle peut couver ses peines d’existence ses insatisfactions son mal de vivre ! Elle regrette ses actes manqués comme ce studio dans cette région montagneuse ! Quelle poisse quelle chance ! Elle va se mettre dans un petit coin pour se réchauffer les idées ! Lui est monté dans son laboratoire livresque au comble des acariens amis fidèles compagnons des yeux narines blindés ! Elle va prendre son courage s’habiller pour sortir faire des petits tours dans ce quartier vide ! Elle se retrouve avec les chats ça pullule dans les rues baignées de soleil d’après-midi vide de ses habitants sauf les chats ! un combat coriace entre deux roux l’effraie ! elle court après ! ils risquent de la griffer ! elle s’en éloigne à toute allure ! quelle misère que celle de chats furieux ! Quelle misère des chats enragés ! Sauf les matelas tapis et couvertures étalés sur les terrasses ! Où sont les ménagères zélées ? Le silence emplit le vide des rues emplies du bruit de la circulation des véhicules empruntant la route côtière ! Elle avance ! les rayons de soleil chauffent son cache-col entouré sur sa gorge étouffée ! pas âme qui vive dans toutes ces rues où sont alignées des villas face à face ! Elle va continuer son chemin au hasard des voies lumineuses qui s’offrent à sa vue vitrée ! elle parle à voix haute ! se plie à la nostalgie vive qui l’empoigne au souvenir triste amer de ces ruelles affiliées à cette petite ville du moyen Atlas dont la douceur et l’intimité de l’atmosphère ambiante chatouillent suavement amoureusement son cœur ra fraichissant ses sens perdus dans l’instant solitaire de sa promenade rare sortie motivée au départ pour aller prendre son laxatif transit chez le pharmacien encore fermé ! Elle sollicite son courage amer et avance le pas décidé à faire un peu de marche ! Quel évènement échappé à la routine de presque quatre ans quand elle se retrouve prisonnière de son mari et de sa maison !? Pourquoi Bada tu te fais recluse dans cette maison en permanence ? ni enchantée ni malheureuse ni rien du tout ! tu inventes tes pas comme une invalide ! et là tu vois une femme mohحtتajiba avec son manteau mi jambes sur un pantalon noir porter un cartable sûrement d’enseignante ! C’est bien tu te dis à voix haute de travailler et de retourner chez-soi ! Toi tu as laissé ton travail ! Tu ne veux pas y penser ! C’est encore plus poisseux ! Quel état d’âme ébranle ta démarche plutôt légère tu t’appuies sur les plantes mortifiées de tes pieds alertes tu te sens dégourdie ! Tu vas allonger tes pas vers le centre du quartier là où il y a épiceries boulangerie pâtisserie et d’autres échoppes de multiple commerce alimentaire ! Tu n’as aucune envie ! Tu vas prendre une baguette une tablette de chocolat noir à croquer ! Tu retournes chez le pharmacien tu ne le trouves pas ! Ta démarche devient souffrante ton aspect alourdi te dictent de rentrer ! Tu vois au retour de tes pas engourdis deux vieilles femmes emmitouflées dans leur djellaba et cape foulards en laine assises égarées ! Leur regard éteint irrite tes pupilles ! Je comprends pourquoi tu psalmodies elles s’avisent de venir s’asseoir dans la rue ! si je me mettais à côté d’une et engageais une conversation me sentirais-je mieux ? Tu penses à cette petite vieille d’il y a quelques années rencontrée au bord de la mer admirant avec toi le coucher du soleil ! Elle t’avait raconté en une heure sa vie ! Une femme de l’autre époque ! Vit-elle toujours ?Tu l’avais rencontrée d’autres fois au retour du lycée assise sur des trottoirs toute rabougrie ! tu aurais aimé l’amener avec toi et la dorloter ..quelle misère tu aurais brisé l’harmonie d’un couple enfant douillettement gorgés de leur abri ! enveloppés de leur égotisme chasse gardé ! L’alerte humaine est absente de nos coutumes urbaines au rythme des multiples besoins de la vie de stress accumulés au fil des jours et des nuits tourbillon ! Quelle misère ! Qu’est ce que tu peux sentir ? Rien ! du vide ! Docile ! Mièvre ! Triste mine de compagne fougueuse des instants irrésolubles ! En ouvrant la porte tu iras à la cuisine sans envie faire du thé ! Juste histoire d’ingurgiter du chaud !
Ton pain et chocolat tu le fouilles au congèle ! Quelques heures après tu l’entendras fouiller furieusement dans les congèles….tu te fermeras au crisse merdre ! Qu’est ce que tu peux sentir ? Rien ! vide ! Docile ! Mièvre ! Triste mine de compagne fougueuse des instants irrésolubles ! La nourrice se rebiffe ! ….Tu te fermeras au crisse merde des courroux jamais altérés…
mercredi 30 novembre 2011
Au fil du temps
Leur temps est psychologique ! est hors du temps des humains activés dehors ! hors de leurs besoins vitaux de leur existence éternisant ! Quand il fait soleil d’automne les sorties se raréfient à l’extrême ! Non je ne veux pas tomber malade attraper une grippe avec ce soleil méchant dit-il ! toi aussi crains avec tes rhinites ! Quand il pleut c’est de même! Restons au chaud chez-nous enveloppés de couvertures il y’a le chauffage ! En été l’histoire du soleil affreux ennemi des têtes chaudes recule encore toute démarche extra-muros ! Au printemps la floraison diffuse ses germes ! Cantonnons-nous dans notre fief à l’abri des intempéries ! des bactéries ! Toutes les raisons sont bonnes pour les inciter à appréhender les sorties pertes du temps et attrape maladies ! Toutes les saisons présentent des inconvénients majeurs pour ces deux personnes agoraphobes ! c’est ça ?! vue le rythme de vie qu’ils mènent loin de la société active ! Cette vie au dehors là-bas ! dans la rue ! dans tous les secteurs publics ! Cette vie que mènent les sortants allants et venants dans ces espaces places trottoirs et chaussées publics ! Ces espaces appropriés aux gens qui bougent dehors ! au moment où les deux casaniers retardent leurs démarches extra domicile recueillant amoureusement passionnément leur tranquillité méritée après de longues années ! en tous cas pour elle ! après sa tornade !..voilà trois ans de retraite anticipée ! années passées à peu près languissamment !.. après sa tornade vécue pendant vingt cinq ans ! de vie stress suscitée par boulot courses multiples et travaux maison et éducation enfant ! Là ! depuis plus de deux années ils filent leurs heures dedans ! refluant la moindre sortie bousculade fatigue déceptions déprimes assomme ries inutiles !
vendredi 11 novembre 2011
Des nouvelles de chez-soi
Leur temps à ce couple disons bienheureux ou bien chanceux ! retranché dans leur domicile de partage de repas et de discussions à table petit déjeuner qui s’allonge jusqu’à midi… ! c’est à envier !!! …Leur temps est jonché pourtant de faits de société de faits de famille incontournables ! jonché aussi d’affronts conjugaux enragés fondus au cas extrême dans une espèce de guerre alimentée par la flamme des rancunes attisa blées quoique tues ! sinon criées sans ménagement à visage cru de l’autre pris sans témoin à flagrance des langues déliées ! Le moment de vérité sonne ! alors crachons ce qu’on a sur le cœur !
Cet autre familier et étranger ! à toi souvent de par son comportement d’assombri cachotier frisant le mystère émanant de l’inconnu ou de par ses sournoiseries jamais affranchies ! malgré tes efforts de vouloir déceler ce terne obscur au regard suranné dont tu espères contourner tes pensées...dans lequel tu ne veux pas fondre à mesure de tes ressentiments attardés..Et tu mijotes à ton tour dans la boue des demeurés ! en demeure de résider au fil des jours installés tels des sultanes d’Andalousie sur des sofas de luxe au royaume des condamnés ! piétinant le cours des années sans être touchés directement par les malheurs survenus ou plutôt absorbant à cœur volant l’histoire de l’humanité défilant sur chaînes Tivi ou épuisant encore vos yeux sur Net ébahis par le cours affolant de l’histoire de l’humanité !
Des nouvelles de chez-soi
Tu vas tracer le cours d’un spicilège socio-familial à partir d’extraits de ton journal intime suivant optique limitée d’une femme au foyer ! Installée confortablement chez-elle malgré toutes les incommodités de la cohabitation ! Les mésententes passagères survécues par son couple ancien combattant ! dont les rapports houleux se familiarisent tantôts conformes au tempérament du jour de la semaine du mois de la saison ou de l’année et à l’évènement du jour calme ou poisseux ! Tout ce temps à soi ! échappé à l’ordre d’un organigramme spécifié ! ou à une conduite de vie mettant l’individu enrôlé dans la vie quotidienne aux prises avec une réalité matraque à assumer au fil des heures de la journée presque toutes consacrées aux boulot courses rencontres démarches administratives…repas ..contacts… mettant cet individu actif face à la fonction publique et familiale attribuée qu’il l’ait ou non choisie ! et face à la vie existentielle de routine accablante tel un automate programmé à exercer ses activités….à jouer des rôles…
à suivre..........
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