(**Ya
lateif l°t°f bina ! (Dieu soyez clément
envers nous !)
**Ce genre de cliché socioreligieux semble s’adapter à toutes les situations
qui risquent d’être mauvaises, et Badiعa, dans
son entendement personnel et dans son rapport avec le divin a du mal à définir
les rapports des hommes avec leur Dieu, c’est-à-dire dans quelles situations
nous implorons l’assistance divine avec humilité et conviction. Bien qu’elle
souhaite que la puissance divine règle tous les problèmes de l’Humanité, elle
sait pertinemment que Dieu n’est pas dupe et il fait souvent la sourde oreille.
N’a-t-on, pas par tic d’éducation, par clic de structure mentale, la manie de
tout attribuer à la puissance divine ? Dieu par ci, Dieu par Là, accordez-nous
votre miséricorde et épargnez-nous les risques mauvais de nos actions ‘’gratuites’
et snif snif snif et cetera … Et comme on le dit communément chez les français,
proverbialement, « Dieu
nous garde d'un quiproquo d'Apothicaire, et d'un et coetera de Notaire ».
Comme on dit aussi à la fin d'un conte, d'un
récit, Et de boire, et de rire, etc. pour dire, que L'affaire dont
on parle, se termine par boire, par faire rire, etc. et je
termine que ceci ne parle pas de ces
actions furtives quand celles-ci ne sont pas ‘’calculées préméditées’’...
ajouterait dame B… Les rapports humains avec Dieu représentent un vrai problème
pour Badiعa. Et Dieu est loin d’être
responsable de ce qui nous arrive…Mais faut-il pour autant incriminer les
commanditaires d’actions indéterminées ?
Extrait de ''La Langue-Mama'' roman en cours d'édition
Auteur: Bouchra Benjelloun
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