mardi 21 novembre 2017

 (**Ya lateif l°t°f bina ! (Dieu soyez clément envers nous !)
**Ce genre de cliché socioreligieux semble s’adapter à toutes les situations qui risquent d’être mauvaises, et Badiعa, dans son entendement personnel et dans son rapport avec le divin a du mal à définir les rapports des hommes avec leur Dieu, c’est-à-dire dans quelles situations nous implorons l’assistance divine avec humilité et conviction. Bien qu’elle souhaite que la puissance divine règle tous les problèmes de l’Humanité, elle sait pertinemment que Dieu n’est pas dupe et il fait souvent la sourde oreille. N’a-t-on, pas par tic d’éducation, par clic de structure mentale, la manie de tout attribuer à la puissance divine ? Dieu par ci, Dieu par Là, accordez-nous votre miséricorde et épargnez-nous les risques mauvais de nos actions ‘’gratuites’ et snif snif snif et cetera … Et comme on le dit communément chez les français,
proverbialement, « Dieu nous garde d'un quiproquo d'Apothicaire, et d'un et coetera de Notaire ». Comme on dit aussi à la fin d'un conte, d'un récit, Et de boire, et de rire, etc. pour dire, que L'affaire dont on parle, se termine par boire, par faire rire, etc. et je termine que ceci ne parle pas de ces actions furtives quand celles-ci ne sont pas ‘’calculées préméditées’’... ajouterait dame B… Les rapports humains avec Dieu représentent un vrai problème pour Badiعa. Et Dieu est loin d’être responsable de ce qui nous arrive…Mais faut-il pour autant incriminer les commanditaires d’actions indéterminées ?


Extrait de ''La Langue-Mama'' roman en cours d'édition  
Auteur: Bouchra Benjelloun

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