dimanche 27 octobre 2013

La Grâce confisquée: Courant

La Grâce confisquée: Courant:                            ces moutons blanche coulée flots valseurs                      où tu   baignas tes peaux     face au bleu rec...

samedi 26 octobre 2013

Le plaisir du texte - Roland Barthes (1973)

MICHEL ONFRAY vs ALAIN FINKIELKRAUT 1/2

Proust + Vermeer

Le Pigeon décoiffé: Comment écrire un récit émouvant ?

Le Pigeon décoiffé: Comment écrire un récit émouvant ?: par Nadia Gosselin En littérature, il ne faut jamais oublier le principe du « Don’ t tell me, show it! ». C’est-à-dire qu’il ne suffit...

Le Pigeon décoiffé: Services littéraires

Le Pigeon décoiffé: Services littéraires: Le Pigeon décoiffé offre un service professionnel de consultation et de coaching d’écriture qui consiste en un travail d’accompagnement des ...

Poésie contemporaine ... peut-être.: Le Journal des Poètes

Poésie contemporaine ... peut-être.: Le Journal des Poètes: Trimestriel poétique - Avril/Mai/Juin 2013, n° 2. Rédacteur en chef : Jean-Luc Wauthier. Organe officiel de la Maison Internationale de la ...

lundi 14 octobre 2013

Aux infos du nain: Ca va craquer

Aux infos du nain: Ca va craquer: L'UMPS mondiale au service de l'agenda babelien, moyennant gros sous, est carbonisée... Ça va finir par péter. Je suis pas inquiet...

mercredi 11 septembre 2013

La langue Mama ou le retour à la source: Quand la langue se fait tortionnaire

La langue Mama ou le retour à la source: Quand la langue se fait tortionnaire: Tu t’y rendrais et tu t’y cacherais des ondes nuisibles de tous les importuns/tunes, car il existe des individus avec lesquels le partage e...

Quand la langue se fait tortionnaire

Tu t’y rendrais et tu t’y cacherais des ondes nuisibles de tous les importuns/tunes, car il existe des individus avec lesquels le partage est impossible à réaliser, ceux qu’habite la hargne-poison, les haines mal-fondées, les calculs sordides..et toutes les sournoiseries de ces mentalités bornées, tu veux fuir le profit, l’intérêt, la spéculation, l’exploitation d’autrui, l’injustice, l’intolérance..,.. ces êtres faux de bout en bout…tu voudrais aplanir toutes les différences..


''Yé'خ! Yé'خ!!!(Zut zut!)'' Alors?, c’est pour quand la Révolution?

Combien de cellules microscopiques souffrent sous l’égide du macroscopique alimenté par ceux qui dirigent les peuples avec leurs idées diaboliques, gouvernent le monde.., mais ne se doutent pas encore de tout le magma qui fuse dans les veines des êtres humains opprimés.; si ce n'eut pas été par un petit bout de nez d’une femme mythique que la face du monde fusse changée, ce serait par une seule victime immolée, fruit de combien d'injustices et d'arrogances, déduit Badia confrontée à ses cogitations tergiversant-es.. A mon humble avis, déclare la femme, la Révolution vraie des peuples arabes se ferait par toutes leurs femmes mises à nu!
Elle va fouiller dans ses archives, découvrir l’irréparable, et penser à l’avenir.. Est-il possible de tout effacer? Elle croit avoir épuisé toutes ses mesures, elle devient de plus en plus invivable en société, difficile à établir des relations conventionnelles, à savoir verser dans le commun de l’habituel.. Toutes ses entreprises de fuite s’avèrent douteuses tant qu’elle vacille entre le certain et l’incertain.. Comment briser les maillons d’une chaîne, branlante soit-elle? Elle reconnait ces jours-ci trois seuls liens légitimes, francs, sincères à entretenir de manière pure, désintéressée et permanente, ceux alimentés par sa mère, sa fille et elle même. Le reste est une affaire de relations aussi spontanées soient-elles, déterminées en fonction des circonstances ou selon l’élan de son cœur, demeurent douteuses autant de fois que les desseins, les préjugés ou les procès d’intention, sont cultivés dans le mystère inhérent à toute nature humaine.. en cet homme armé de parole et de pouvoir.. ; ne dit-on pas que derrière chaque parole il y a une histoire?!
Elle souhaiterait mettre à jour des documentaires sur toute parole énoncée par quiconque au cours de ces moments de repli sur soi ou d’affront avec l’autre.. cette autre entité semblable et différente..mais elle n'est pas forte dans l'analyse du discours..
On dit que les femmes sont bavardes.. Et on dit l°ssannn ma fi'he عd°mmm! (la langue est mollusque).. Qu’est ce qu’on veut insinuer par là?, que la langue est inoffensive de par sa flexibilité?; et de «l’homme Roseau pensant» de Pascal?, qu’en est-il?, et Le Roseau et le Chêne de La Fontaine?,.. cette fable qui fait l'éloge de ce supposé homme fragile que rien ne peut écraser!, Quelle loi de la nature transmise par le langage!, la loi de la force et de la flexibilité!

D'autre part, le langage vile et tortionnaire des hauts placés place les subalternes sous le palais des langues monarchiques.. 

samedi 24 août 2013

La langue Mama ou le retour à la source: Femme au foyer

La langue Mama ou le retour à la source: Femme au foyer: Oô Mama!, s'exclame B en son for intérieur, combien d’années rompues par ton existence de femme assermentée auprès des cuisines, tou...

Femme au foyer



Oô Mama!, s'exclame B en son for intérieur, combien d’années rompues par ton existence de femme assermentée auprès des cuisines, tout prés des fours jusqu'à cuisson de tes pauvres pupilles..
tu risquais à tout faux pas de basculer à cause de cette mosaïque dé-blanchie, creusée juste sous l’évier, toute trouée, érodée, bosselée, sous tes pieds vacillants!
Ce sol à peu prés battu, décapé de son pavement initial
cette mosaïque grise d'une cuisine vieillie comme ton corps...
si seulement les corps-musée pouvaient se restaurer comme les murs !
Cette estrade-cuisine donnant sur le jardin,
sur cette esplanade couverte si fréquentée par toi, combien de fois assise les doigts tenant un couteau
oo estrade aux multiples vertus conformes à ton régime-vie de sédentaire assidue au foyer,
oo foyer seul et parfait amour de tous les temps
oo foyer d'une femme hantée par son intérieur!
Tu risquais Mémeti- l’حbiba عliya(mamie chérie), (oui à te voir claudiquant sur ces pavés, vision dégradée), de tomber sur tes membres bouffis!
(Heureusement, pense Badiعa, cela amortirait le choc!)
Oô Meimti l’ralia!(chère mamie) protégée par la quantité de chair ramollie à force de te maintenir dans un régime de vie tenace, désaxé, alimenté par un goût culinaire des plus traditionnellement gras sucré, fondant dans ses sauces visqueuses, le tout installé royalement en bonne cellulite, abondante, fructifiant au fil des années, atténuant heureusement combien de fois, m’as-tu rapporté, tes culbutes éventuelles.
Badia entend Mama citer ses douleurs causées par les nombreuses chutes qu'elle a faites au retour d’évier ou sur le palier de la porte-cuisine menant à la terrasse pour étaler son linge, ou en sortant vite de la cuisine rejoindre sa place coutumière au séjour. 

mercredi 31 juillet 2013

La langue Mama ou le retour à la source: Le diminutif

La langue Mama ou le retour à la source: Le diminutif: Fes le 02/11/20.. à 18 :44 Des nouvelles de ces recettes Azriwi de Mama Mama et Badi ع a regardent la télévision. Chmissa (qui veut dire...

vendredi 28 juin 2013

La langue Mama ou le retour à la source: Une identité problématique

La langue Mama ou le retour à la source: Une identité problématique: Références    Les Amours voilées, film marocain de Aziz Salmy  Date de sortie 1 janvier 2009  Réalisé par Aziz Salmy   ...

Une identité problématique


Références   

Les Amours voilées, film marocain de Aziz Salmy 
  • Date de sortie
    1 janvier 2009 
  • Réalisé par

Voir aussi les romans de Yasmine Chami Kettani «Cérémonie» et «Marrakech lumière d'exil» de Rajae Benchemsi; 
Il me semble que le scénariste de ce film s'est beaucoup inspiré de la thématique des deux romans dont voici le résumé: suivre les liens ci-dessous:
http://www.liberation.fr/livres/0101437332-rajae-benchemsi-marrakech-lumiere-d-exil

La modernité place la femme marocaine d'un certain niveau d'instruction et d'émancipation dans une situation déstabilisante tant que l'inégalité sexuelle demeure et l'impact de la religion fait obstacle à son épanouissement physique et socioculturel . Elle est considérée toujours telle une mineure en besoin de tutelle.
Le film Amours voilées met en scène un groupe de jeunes filles et de femmes déchirées entre modernisme et traditions. «Modernisme» signifie épanouissement suivant les pratiques occidentales. «Traditions» renvoie aux préceptes de la religion musulmane et aux valeurs du «sacré», bien entretenus par les familles marocaines bourgeoises malgré leur adoption des divers aspects de la modernisation suivant les normes européennes(cf mode de vie et de pensée). La nouvelle génération des femmes instruites par conséquent, est partagée entre deux cultures, deux visions du monde différentes. Aussi leur lutte en vue de concilier entre les principes socio-éducatifs, religieux et les besoins de l'émancipation à l'occidentale aboutit-elle souvent vers l' échec social.
Asmae l'héroïne du film qui cherche l'équilibre entre modernité et tradition tombe dans des paradoxes presque insurmontables, elle vit au cœur de la contradiction et incarne une identité problématique, elle est représentante d'une génération intermédiaire entre modernisme occidental et traditions arabo-islamiques. L'identité de la jeune fille est confrontée à deux modes de vie et de pensée de cultures différentes, et la musulmane en elle, avec voile ou sans voile, essaie de trouver des compromis pour se réconcilier avec soi, avec son entourage et sa religion, à savoir son identité d'origine, marocaine de culture issue d'une famille bourgeoise et musulmane pratiquante.
Ainsi on retrouve deux sphères d'évolution chez les personnages féminins du film. La première englobe la vie au sein de la famille bourgeoise traditionnelle où l'instruction des filles est primordiale, la maman y veille; les rapports de famille sont fondés sur le respect et la pratique de la religion, l'entourage socioculturel est religieux. Et en même temps, parallèlement à la première, une autre sphère reflétant le modernisme propre à la vie des jeunes filles et jeunes femmes émancipées du groupe semble emporter celles-ci à s'affirmer en tant que personnes agissant avec une certaine liberté des mœurs (cf soirées, sorties en boites, relations avec hommes..).
Le cercle des jeunes filles et des jeunes femmes est hétérogène, il met en scène des catégories sociales différentes, (cf la classe moyenne: la coiffeuse qui est de mœurs relâchées). En outre, ces femmes s'identifient comme réceptacle des deux modes de vie et de pensée. Leurs tendances découlent de l'islam( prières, voile, mariage, désir d'enfants, besoin de stabilité familiale et sociale) et d'autre part besoin de sortir le soir, aller dans des boites , rencontrer du monde, s'amuser, et puis tomber sur l'homme de sa vie)
Ainsi se développe la notion de l'amour avant le mariage et l'identité sexuelle avec
D'autre part se pose la problématique de sexualité et islam et la question du hحalal consommé avec le mariage qui sauvegarde l'identité de la femme musulmane
Le danger de l'influence occidentale qui prône la liberté sexuelle en raison de l'égalité entre homme et femme dans ce domaine est clair dans le déroulement des évènements; Ainsi on constate que les tendances occidentales perturbent vraiment l'identité de la femme marocaine placée entre deux modes de vie et de pensées différents.
La quête de la liberté sexuelle suppose l'amour dans le péché: la musulmane moderne est déchirée à l'idée d'une relation sexuelle en dehors du mariage; Asmae en se réfugiant dans la religion cherche le repentir contre le péché mais n'arrive pas pour autant à y échapper, la tentation est forte et elle succombe à la séduction du mâle et de son corps aussi qui pratique des besoins naturels de femme d'un certain age et niveau d'instruction. En outre l'identité sexuelle se développe et s'interpose entre l'identité d'une femme musulmane et l'identité d'une femme moderne.
L'identité sexuelle, répond à l'épanouissement du corps, garantit un certain équilibre de la femme moderne libre indépendante et autonome.La sexualité apparaît comme l'idéal absolu de la féminité à atteindre et à acquérir. Tout comme le caractère d'Asma, entre mœurs occidentales et respect de la tradition, la beauté et la séduction semblent pouvoir s'inscrire dans ce film de manière troublante au cœur de la dichotomie entre la tradition arabo-musulmane et la modernité occidentale, tout comme la société marocaine elle même noyée dans un chaos de contradictions y compris son bilinguisme qui domine comme arrière fond dans ce film.
Le vertige de l'identité s'incarne dans le port du voile et la pratique des amours voilées, Asma se cache, cache son visage voile sa relation et finalement brise le miroir qui lui reflète le visage du déchirement, le dédoublement de la personnalité , elle va briser le masque de la religion et de l'hypocrisie sociale. La femme tout naturellement recherche l'amour et tombe sous le joug d'une double séduction, celle de l'homme et celle de son propre corps.
Le film pose une problématique identitaire de la femme marocaine moderne, instruite, bien éduquée et émancipée, celle qui ne peut renoncer à son éducation fruit des traditions. Le déchirement et la quête de soi s'opèrent entre la famille, la culture, la société, et l'identité devient une affaire de gestion d'une disparité culturelle , on recherche à rétablir le lien de la genèse de la base de notre personnalité construite dans un cadre arabo-islamique tout en voulant atteindre les pratiques occidentales . Le titre du film 'Amours voilées» pose l'enjeu des désirs du corps féminin d'une part et le besoin de purification dans un islam refuge qui ne semble pas répondre au déchirement que cela provoque chez la jeune fille moderne qui retarde son mariage ou la jeune femme abandonnée par le mari. Le Hحalal pose une problématique socioculturelle et religieuse. Il s'interpose entre les relations amoureuses des jeunes hommes et des jeunes filles et fait obstacle à l'émancipation du corps. Quand cela arrive, c'est le déchirement, l'ambiguïté et l'échec social.

La langue Mama ou le retour à la source: La langue Mama ou le retour à la source: La rencon...

La langue Mama ou le retour à la source: La langue Mama ou le retour à la source: La rencon...: La langue Mama ou le retour à la source: La rencontre Chant/ Poésie : La rencontre Chant/ Poésie «Ce dialectal marocain si riche et var...

جوليا بطرس يا قصص

mardi 5 mars 2013

La langue Mama ou le retour à la source: LaHحennayaLaciseleuse est là. Elle œuvre sa crème...

La langue Mama ou le retour à la source: LaHحennaya
Laciseleuse est là. Elle œuvre sa crème...
: La H ح ennaya La ciseleuse est là. Elle œuvre sa crème mousseline avec lmeroued dl’k ح oul (le petit bâtonnet très fin d’à peine 4 o...

La langue Mama ou le retour à la source: La rencontre Chant/ Poésie

La langue Mama ou le retour à la source: La rencontre Chant/ Poésie: La rencontre Chant/ Poésie «Ce dialectal marocain si riche et varié, aussi snobé soit-il par quelques pays arabes, quand il est emplo...

La rencontre Chant/ Poésie


La rencontre Chant/ Poésie

«Ce dialectal marocain si riche et varié, aussi snobé soit-il par quelques pays arabes, quand il est employé par un génie de la Chanson marocaine comme Hحoussine Slaoui, cela donne lieu à des chefs d’œuvres. Ses chansons ahههazije chaعbiya (chants populaires) ont marqué toute une époque d’avant l’indépendance. Nos parents en gardent des leitmotivs symboliques comme: حdéiحض rassek en «dض» emphatique, laye fouzou fik l’قawmane ya flàne! (Fais gaffe concitoyen sinon tu seras bouffé par la gente humaine).. C’est le langage aussi de la poésie populaire malحoune,(Malhoun), poésie très prisée par les marocains et objet d’études et de recherches universitaires. (Je recommande ce lien à ceux qui s’y intéresseraient:http://musique.arabe.over-blog.com/article 25107520.html) citant Fouad Guessous auteur de «le Melhoun marocain dans la langue de Molière». A mon avis, quel(le) qقseida-poème peut-il/elle (il pour poème au masculin français et elle pour قseida au féminin arabe chez-nous), valoir «Rzale Fatma» (Le bel élan de Fatma), on pourrait penser au bel amant de Fatma, par exemple ou «Demlije Lalla Riت (le bracelet de lady Rita); c’est un espace poétique à ne pas manquer. L’usage du dialectal en poésie est plus proche du cœur du peuple marocain, familiarisé avec les chants qui reprennent ce langage du parler quotidien de l'époque et en déterminent forcément la beauté et la richesse d’un patrimoine linguistique purifié de tous les emprunts qui l’ont intégré au fil de l’histoire contemporaine.
«J’aime aussi Rwicha , me dit Badiعa, ce chanteur berbère qui chante aussi en arabe dialectal«Faتe عlik l’حale» Il est trop tard pour toi.. «عAle l’l’mdina rebرaت chemss» (Le soleil s’est couché sur la ville).. Dans ces deux chansons, je ne sais pas pourquoi il évoque une phrase-clé «عla l’ke’lam briت n’صsoume»:(Je veux faire le jeune des paroles!); comme s’il voulait répondre à son public berbéro arabe: Écoutez les voix et ne faites pas attention aux paroles, c’est juste l’hymne de l’Atlas qui fait écho dans l'atmosphère et vibre dans nos oreilles et dans nos veines. Et, au fond de notre âme musicale il draine les sons vivifiants, les vibrations des voix mythiques d’un passé lointain, ancré dans cette terre hospitalière et accueillante qu'est celle du Maroc-Uni. Faisons abstraction du sens des mots et laissons le chant, cet art musical et poétique, charmer nos sens. Oui!,à chaque fois que j’entends Rouicha ou Najat عTتاabou chanter en arabe ou en berbère, je suis transportée aux cimes des montagnes du moyen Atlas dont les voix profondément enracinées dans la terre, s’élèvent au ciel, touchent les harpes des muses, puis dégringolent au fond des vallées et remuent tous mes sens. Ces voix spécifiques à l’intonation tamazigh, chantent en arabe à travers des voix graves d’hommes se touchant les épaules, en symbiose avec les voix aigües de femmes se serrant les coudes. Toutes ces voix montantes, unies et profondes, sont mêlées à quelques instruments musicaux élémentaires, parfois aux seuls guembri, luth berbère et au benedir, sorte de tamtam tenu par les deux bras du danseur, soulevés à hauteur de son buste; on a l’impression de ne voir que le tambourin plat sur lequel il bat la percussion avec ses deux mains, transformées en élytres battants. Souvent les chants sont menés par une voix d’homme, chef d’orchestre qui peut aussi s’accompagner par trois ou quatre femmes enroulées typiquement dans leur linge blanc, serrées aux hanches par des cordes noires tressées, garnies de grosses paillettes multicolores, tonitruantes. Ces femmes toutes vibrantes de leurs cordes vocales, répondant au rythme ambiant, exécutent des mouvements de danse typique à la région, répétant à l’unisson ce chant hermaphrodite que j'imagine bruiner dans mes oreilles, au flux de ces vers spontanés qui me viennent en tête...

ô femmes musicales
ô femmes fertiles de l’Atlas généreux
ô femmes philharmoniques
ô épouses des grands bâtisseurs des piliers du ciel
ô zéphyr des harpes divines
ô arsenal de chair de tenues et de bijoux sautillant
ô rythme des longues complaintes
À la mesure des intonations aiguës&viriles
Vous fécondez l’androgyne
……….
«Je suis frappée par ces voix féminines dépassant celles masculines du modeste orchestre placé en arrière timbre&son! Leurs voix mélangées en concert avec la tonalité des instruments, arrivent bien distinctes en flots, en bas de nos oreilles comme le bruit des cascades giclant sur les roches cristallines argentées, sorties du giron des montagnes de l’Atlas jurassique. Je goûte l’a’ssala, atتoraت l’watani (notre patrimoine culturel authentique) qui n’est pas utilisé dans un cadre folklorique destiné aux touristes, ou consacré aux festivités nationales. J’aimerais que toutes les chansons berbères soient traduites en arabe dialectal, en cette darija que les peuples des pays de l’orient soi-disant ne saisissent pas bien. Elle les rebute notre darija parait-il ces chauvins de l’orient, aussi imprégnés de leur عourouba, ce panarabisme qui n’a pas aboutit.. Notre darija s’alphabétise heureusement dans la chanson, le théâtre, la comédie chaعbi.(pop),au cinéma, dans la pub...etc. C’est à voir et à diffuser dans tous ces pays parlant l’arabe; Vous pouvez consulter ces liens: www.marocdarija.com ou www.tube4us.com. …

samedi 23 février 2013


La Hحennaya

La ciseleuse est là. Elle œuvre sa crème mousseline avec lmeroued dl’kحoul (le petit bâtonnet très fin d’à peine 4 ou 5cm qui sert à souligner les yeux ou plutôt à les enduire de poudre de khôl). La crème verdâtre est obtenue à base d’une mixture de poudres multiples : حenna, boutons de rose, clous de girofle, *pétales de coquelicot et poudre de حarqous( pierre noire), toutes choisies et ramenées de chez le plus grand herboriste de Fès. Badiعa sent cette poudre verte malaxée à l’eau de rose. La neقacha (ciseleuse) ou brodeuse de henné est là ; elle s’installe aux pieds de la madone trempée dans son égo. Celle-ci est concentrée. Dès les premiers attouchements, elle ferme les yeux, prête à recevoir le suc de l’amour,la tendresse qui va espérer-ment étancher sa soif et apaiser sa faim. Sa faim et sa soif sont indéterminées. La femme tatouée au


18 Pour les curieux voici deux liens : http://www.zlabia.com/henneetcroyance.htm http://marochenne.blogspot.com/2009/02/la-pratique-du-henne-au-maroc.html 19C’est un groupe de chanteurs et de danseurs mystiques à connaître en suivant ce lien : http://geza.roheim.pagesperso-orange.fr/html/aissaoua.htm



henné est vêtue de sa plus belle tenue aux couleurs vives. C’est le point de mire de l’assemblée. Elle sera invitée à danser et petit à petit l’ambiance l’emporte. Sa folie douce est dissimulée avec des sourires mièvres, puis avec des rires secs, puis la danse au rythme augmentant des tamtams, enveloppe ses tempes qui crissent. Le mouvement de la tête prend de l’ampleur, on dirait un derviche tourneur mal rodé ; son cou penche à droite à gauche, son regard se perd dans l’éther, ses bras s’allongent comme pour chercher un cavalier de ronde qu’elle attire vers elle brusquement. Ses hanches frôlent l’inconnu avec des mouvements saccadés.. Bada voit sortir du corps pris dans des convulsions une lumière blanche puis rouge puis jaune puis verte.. Toutes les couleurs de la tenue ondoyée de la dame qui franchit la montée en spirale avec ses membres désarticulés, se sont cristallisées au plafond, puis doucement et en silence elles prennent leur chemin vers le ciel. Le corps dé-asphyxié par son doux génie va redonner à la femme tombée dans les paumes le goût de se relever et prendre place parmi les autres l’air tout à fait serein. Elle va certainement revivre au calme au sein de sa communauté familière qui ne soupçonne guère ses farouches dépressions, ni son teint assombri, ou n’entend ses cris étouffés, cet entourage qui n’a ni la volonté ni le tact de les prévenir, de les voir ou soupçonner, ni le pouvoir de les guérir.
Ce rituel varie d’un milieu à l’autre. Mama quoique convaincue des bienfaits de cette journée, éloigne de son esprit de telles interprétations accordées aux actes de génies. Elle accorde à cette cérémonie d’autres raisons et effets. C’est pour elle juste une occasion de rassembler les femmes entre elles bach yefouwejou (pour se délasser). Elle ajoute que dans les milieux fassis, ce rituel ne prend pas les dimensions de « l’lila l’gnawiya » (la nuitée des Gnawa), entretenue par des pratiques propres à la magie. Ceci est juste une soirée douce et raffinée, préparée en l’honneur de la femme tatouée sans plus, conclut-t-elle.
Badiعa pourtant ne cesse de fantasmer sur cet évènement qu’elle revit par ouïe dire. Elle les voit, ces femmes aériennes se transformer en youyouye, évoquant pleines incantations, combien de Slàa we Slam عla Rassoule Llahe ! (de Prières sur Dieu et ses prophètes) accompagnent les tombées en transes bénies. Dis-moi, vraiment, toi, tu ne penses pas que c’est la meilleure cure thérapeutique que puisse avoir une femme en besoin de s’éclater, puis s’apaiser, se catharsis-er au lieu d’aller chez un psy ?ou voir une tragédie à l’opéra ?, demande Badiعa les prunelles voilées, son pouls sautillant… Laissons toutes ces croyances à côté, pour moi ce ne sont que des simulations, dit-elle, de bonnes tactiques de femmes en vue de toucher leur être profond. Mais non !, elles y croient ferme, témoigne Mama à présent ébranlée dans ses convictions. La femme de ton


*pétales de coquelicots asséchées et moulues en poudre fine à la base de ce qu’on appelle l’عakar lfassi (le rouge à lèvre fassi dont les femmes s’enduisent les lèvres les joues et tout le corps avant le grand bain, Celles qui veulent avoir les cheveux roux plus qu’acajou en mettent dans la mixture henné mélangée à du safran pur. Le résultat est surprenant


oncle, certifie-t-elle, plus jeune que celui-ci de plus d’une vingtaine d’années, devait user de toute son intelligence et imagination pour susciter cette cérémonie حenna une fois l’an, ya bniyeti !! N’har l’حenna, chi kbiir pour elle, (le jour du henné pour elles est un grand jour), pour d’autres aussi ; j’en connais qui ne peuvent pas s’en passer, sinon elles dépriment vraiment, ou tombent dans les paumes, ou se tapent des crises d’hystérie, c’est vrai !; ne me dis pas que c’est normal, les femmes, chez-nous, doivent savoir se maitriser, ce ne sont que les bédouines lli كayetéحou berرyaح(ont des crises d’épilepsie) accordées à la sorcellerie, s’indigne Mama. Badiعa pense que ces journées, soirées ou lilas sont suscitées par un esprit de réjouissances purement féminines, de telles jubilations sont sublimées dans la mémoire populaire des femmes avides de transes, explique Badiعa. Les hommes bien avisés sur la santé morale et physique de leur conjointe, y adhérent de toute leur sage ardeur, afin de revoir la compagne de leurs nuits follement savoureuses dispose, et voir la mère de leurs enfants se rasséréner, redevenir normale et soumise. Oui, répond Mama, les maris que je connais y consentaient facilement !
Faut contenter Lalla Mira Lagnaouiya*, se rappelle avoir entendu Badai. Elle se remémore bien la jeune femme de son oncle, une femme si menue qui ne mesure pas un mètre cinquante et doit peser un peu plus de cinquante kilos, mère de sept enfants ; elle demandait obligeamment à son mari, prêt à répondre aux fantasmes de sa compagne : elle doit répondre à l’appel de son génie ou plutôt sa djinnya, lui avançait-elle à mon oncle gaga. Elle me souffle à l’oreille, réclamait la belle sœur à Mama, Lalla Mira Lgnawiya, la belle furie visiteuse de la nuit, elle me demande de préparer pour elle une cérémonie, confirmait celle-là à son mari. Lalla Mira me talonne partout, intransigeante, l’entendait-elle lui souffler ; elle est fâchée contre mon indifférence ; elle est en besoin de mes offrandes, annonçait-elle à son mari qui connaissait la chose ; et elle le talonnait à son tour pour lui réapprendre en roucoulant : Ya rajli l’eعeziz (ô mon mari cher), Lalla Mira veut me voir porter une tenue jaune et une autre rouge toutes en perles strass et paillettes garnies de passementerie dorée avec des babouches assorties ! Tu organiseras ta fête dans l’intimité avec tes voisines, tes sœurs, tes cousines..etc, lui recommandait l’homme, non plus intransigeant dans ce cas ultime de courtoisie appliquée exigeant de lui de répondre promptement aux demandes de sa jeune femme bienaimée ; demandes jugées justifiables. Mais ne faites pas trop de tapage, les enfants paniquent, recommandait-t-il. Tu sais qu’elle me gratifie en boursettes de pièces d’argent, ajoutait la femme : je les trouve dissimulées sous les oreillers après la cérémonie, concluait-elle tout miel tout bonbons. Oui, je sais, dénonçait le mari pressé de sortir.
Et les femmes mues par leur ruse ou muses-harpies fidèles, démoniaques et généreuses, s’activent ensemble pour plusieurs jours préliminaires à la cérémonie. Elles doivent organiser, imagine Badiعa, des espèces d’orgies à la gouza seحrawiya (noix de muscade) ou au thé bouilli avec des figues sèches fermentées. Elles aussi se saoulent à leur façon, en l’honneur de Dionysos, certainement ancêtre de Mira et Hammou. Peut être je me trompe ! Elles se grisent avec un pseudo opium puisé dans les épices et les fruits secs hautement gastronomiques des cuisines marocaines à vertu aphrodisiaque.
« Nos mamans, raconte Badiعa, se voyaient et faisaient la fête ensemble. Les derboukas, bendir, tعaرej et tambourins résonnaient dans l'espace... Tu connais, me dit-elle m'entrainant dans les souvenirs de son enfance, ce rythme binaire du petit tambourin double, tapé à quatre coups scandés au moyen de bâtonnets si fins, si résonnants dans les oreilles exaltées par ces mots : à Lalla nous allons sortir de bonne heure et nous renverserons le monde ! Donnez nous la pluie a « ssoppeça » ! (ce dernier mot signifie la « dévergondée » ou ces filles de joie, et ma foi je ne sais pas pourquoi il est employé dans une chanson au nom du prophète, peut être j’entendais mal). Que le vent de l'est nous renverse, nous l'avons fait de nos mains ! J’irais chez le menuisier, qu’il me confectionne une table ronde et j'appellerai toutes les femmes du canton, « à ssoppeça » ! (quel refrain !) à llala nous amènerons le caroube et le miel, et nous irons au pique nique ! bimakkata( à la Mecque) ya rebbi, nous vous demandons de réaliser nos vœux ! la ilaha ila llah (n’est Dieu que Dieu) Mohammed le prophète de Dieu ! Et voila le mizmar( une fine trompette) amené(e) par ma satanée tante Hحabiba, un phénomène celle-ci ! Les youyyouyouyes éclatent, et les femmes en transe font éclater leurs tambourins. C'était magnifique les après-midi soirées auxquelles les hommes ne participaient pas !
« Yaعtehoum Bla, (que Dieu les damne) certains hommes d'aujourd’hui, ils étouffent en nous ttout, même la joie de montrer notre dentition, me dit ma voisine en râlant.( vous savez qui raconte). On étouffe, on psycho-somatise, on se retient dans nos corps comprimés, compressés… Ecoute encore ces paroles : joue al fassia lh’wawiya, à lalla Malika srira we drifa we eحsbiya moulate leحnani w lقalb l’hani, (joue à Malika joue a Malika la jeune frivole, la douce au cœur insouciant et aux mains tatouées de henné), hahiya kat’dour bحnani’ha kat’dour, (la voilà tourner avec son henné tourner) ! Joue à lalla joue alalla, lustre tu es, tu es ma joie mon bonheur, joue ana bla bik (sans toi) qui suis-je… et les tambourins trinité scandent l’hwa عla Mohammed rassoul llah à rassi (ô ma tête) ! Je vais mourir pour toi et ajri عla rebbi (ma récompense est divine) !
Je ne comprends pas comment on mélange le nom de Dieu et du prophète avec l'amour, la passion, comme si Dieu et son prophète favorisaient les beaux rapports entre l’homme et la femme, cette femme de jadis, enfermée dans son cocon de soie hwawiya (fille de joie), dans son caftan kamouni (vert-cumin), avec ses yeux qui heblouni (me rendent fou)..on chante bien pour invoquer Dieu ; ajri عla rebbi (ma récompense est divine), ramène-moi le plateau, car sans toi, à côté de moi, je ne vaux rien ! Tu auras tout mon amour, ma joie, le palmier danse, mon cerveau se perd, je vais mourir pour toi… et les mouwals, chants infinis envoyés à la reine des cœurs sucrés, touchent le roi des passions endormies. N'est-ce pas très beau ces chants de l'enfance, de l'adolescence de nos mama rassemblées, vivant leur bonheur d'être adorées, cajolées tous les jours et toutes les nuits… avec ça tous les chagrins disparaissent forcément !
L’euphorie est de règle recherchée dans toute sa dimension socioculturelle et spirituelle dans ces enceintes exclusivement féminines. Journée Aphrodisiaque et Thérapeutique ! Quand je pense à une amie doctoresse d’Etat en neurobiologie, signale Badiعa, mariée en France où elle a eu ses enfants, renonçant à sa carrière qui s’annonçait lumineuse, acculée, après combien d’affres « dans ce pays d’lrorba (d’exil) dont elle se plaint, à rendre visite au psy, deux fois par semaine, j’ai les larmes aux yeux. Comment notre génération de soi-disant cultivées, émancipées, a-t-elle échue, encline à se farcir d’anxiolytiques, comme cela est devenu de coutume pour pas mal de mes collègues, aussi confinées à assumer leur émancipation moderne, se demande Badiعa jamais guérie, me ré-confie-t-elle, de sa dépression à elle, diagnostiquée par un curieux psy de chez-nous.. Plusieurs de mes collègues, m’apprend Badiعa, se vantaient chaque matin du nombre de comprimés absorbés pour nourrir leur dopage quotidien. Combien de femmes consacrées à la vie active sont prises entre les griffes d’une société masculine, intellectuellement machiste, impitoyable, esclavagiste sans en avoir l’air, considérant la femme modernisée d’une nature robotisée ou une poule acuminée. Comment cette femme dont on exige le même rendement que l’homme, dans ces institutions administratives de fonction publique et privée, peuvent-elles concilier entre leurs besognes ménagères et leur métier, quand les aides à la vie de famille sont absentes, sinon problématiques ? 

samedi 5 janvier 2013

La langue Mama ou le retour à la source: Une relation extra-maternelle

La langue Mama ou le retour à la source: Une relation extra-maternelle: Une relation extra-maternelle Entre ر Afé ق a crachant ses multiples torsions et Mama frisant ses multiples frictions, Badi ع a prolonge...

Le diminutif


Fes le 02/11/20.. à 18 :44 Des nouvelles de ces recettes Azriwi de Mama
Mama et Badiعa regardent la télévision. Chmissa (qui veut dire « Soleil ») présente son émission culinaire. Celle-ci, comme à son habitude, minimise la conception de la recette du jour, si compliquée selon certains, en "petites choses", on croirait insignifiantes : radi n’dirرou "*chi حwiyejaت" d’yalena ! avance-t-elle nonchalamment. (On fera des p’tites choses à nous) حwiyejaت est diminutif de حajaت.... Chez-nous, au fait, plusieurs termes tendent vers le diminutif, remarque Badiعa, mais ils n’ont pas le sens péjoratif comme chez les français. Vous n’avez qu’à faire plus attention autour de vous : mra est souvent appelée mriwa à titre d’exemple ! Mra, c’est une femme au sens complet du mot. Mriwa change de sens suivant les situations ; c’est toute une notion de la femme au sein de la famille ou de la société qui rentre dans le jeu connotatif pour désigner une femme. Le mot mriwa, p’tite femme, est souvent accompagné d’adjectifs qualificatifs comme zouina jolie ou driyefa gentille ouu mriiiwa hadi عafrرiiiتa (petite femme est celle-ci, une vraie démone), au sens de capable ; c’est le sens petit mélioratif de « petite femme » qui peut signifier entre autres la douceur, la gentillesse, ou beaucoup plus que ne peut faire une femme ordinaire selon la conception commune de toute une société. J’ai l’impression que la mesure de reconnaissance des capacités d’une femme dans notre milieu social est forcément minimisée à travers les usages de langage, aussi bien chez l’homme que chez la femme. En d’autres lieux mriwa prend le sens de femmelette, attribué à un homme ou efféminé ou reconnu pour être faiblard et lâche.

Les exemples chez-nous des diminutifs adoptés tels des tics de langage courant sont multiples ; ainsi makla devient mwikla. Makla repas au sens plein, mwikla en tant que p’tit repas au sens souvent raffiné, affectif, celui qui répond aux goûts habituels au palais qui les apprécie depuis l’enfance. J’ajouterai un autre exemple, celui de tajine qui se réduit en twijène. Tajine en tant que plat vulgaire, je dirais par rapport au twijène, plat raffiné ; cela dépend de la personne qui l’évoque ou le désire, elle dira je veux twijène d’llefت, viande aux navets, c’est plutôt affectif, ou je veux tajine d’elberقouق, viande aux prunes, celui-ci est un plat classique de fête.  Pour place/ blaça, on dit souvent bliyeça c'est-à-dire placette qui vient de place et qui connote souvent la grandeur, on dit bliiiyeça hadi en appuyant sur le i dans le sens de l’admiration et l‘envie. Vous pouvez deviner autant de substantifs réduits et leur trouver les significations que vous voulez, la liste est longue et les interprétations sont variées. Comme si on voulait par cet emploi dans certains cas de diminutifs, éviter la matraque du mot pris dans sa globalité, dans son sens plein. Alors on pratique l’euphémisme pour adoucir tout effet susceptible de soulever chez son interlocuteur ou son public une réaction indésirable. C’est le cas de Chmissa. Celle-ci a simplement l’intention d’atténuer la facture des ingrédients. Comme si tous les marocains qui la regardent assidument chaque jour à la même heure, pouvaient se procurer tout ce qu’elle cite et utilise pour ses recettes